Don't You Like Me - 108 milliards de personnes décédées sur terre... (suite)
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Kaifeng gardait froidement la tête baissée, tournant la page du script et ne faisant aucun bruit.
L’ambiance était un peu gênante. Feiran a rapidement répondu : « Quelle histoire ?
Yao lança : « On dit qu’une personne est morte dans cette salle de musique. La nuit, si vous restez ici, vous pourrez peut-être voir quelque chose que vous ne devriez pas voir.
Feiran voulait contribuer à la conversation, mais Kaifeng ri, la tête toujours baissée sur son livre, et déclara : « Depuis les temps anciens, 108 milliards de personnes sont mortes sur terre, des gens sont morts un peu partout.
Yao : « …… »
Feiran : « …… »
Feiran tourna la tête. Faisant face à Kaifeng, il lui lança un énorme regard.
Est-ce que ça te tuerait de ne pas agir comme un connard prétentieux ?
Yao parti à la cantine. Kaifeng s’appuya au bas du podium, la tête dans le scénario. Feiran commenca à jouer du piano. À mi-chemin de la musique, Kaifeng jeta soudainement le scénario sur le podium. Sans dire un mot à Feiran, il tourna la tête et quitta la pièce les deux mains dans les poches.
C’est vrai, Kaifeng n’aimait pas non plus Feiran. Il y avait deux raisons principales à cela. Premièrement, parce que la personnalité de Kaifeng était plutôt indépendante, il n’aimait pas se mêler aux gens. De plus, son père a donné de l’argent à l’école, donc les enseignants l’ont fortement favorisé, laissant continuellement Kaifeng vivre dans le dortoir sans colocataire. Cependant, après le transfert de Feiran, l’école n’avait plus de lits supplémentaires. Ils ne pouvaient mettre Feiran que dans la chambre de Kaifeng, perturbant le monde solitaire de Kaifeng.
Ce n’était en fait pas la raison principale, car Kaifeng n’était pas une personne étroite d’esprit. Au début, il pensait aussi s’entendre paisiblement avec Feiran, mais Feiran, dont la vedette avait été arrachée et se sentait lésé, agissait généralement négativement envers Kaifeng. Kaifeng n’était pas non plus stupide. Même s’il ne connaissait pas la raison exacte, il pouvait comprendre que le garçon était plein d’hostilité à son égard. En conséquence, il a progressivement ignoré Feiran. Même si les deux étaient dans la même classe et vivaient dans le même dortoir, ils n’étaient pas en bons termes, se traitant mutuellement comme s’il n’existait pas.
Une fois que Kaifeng ait quitté la salle de musique, Feiran arrêta de jouer.
Il rangea le livre de musique et le plaça sur le tabouret du piano avant de quitter précipitamment la salle de musique, agissant comme si quelqu’un le poursuivait par derrière.
Parler de cela est assez embarrassant car Feiran ne se considère pas comme un lâche. Beaucoup de gens avaient peur des insectes, des serpents ou des souris ; Feiran n’avait peur d’aucun de ceux-là. Quand il était enfant, il a grandi dans un village et était immunisé contre ces petites choses. Il avait cependant un talon d’Achille : il avait peur des fantômes. Tout à l’heure, Yao a raconté une histoire à moitié vraie et à moitié fausse, mais Feiran n’a pas osé rester seul dans le cours de musique.
Quand Feiran était petit, il a été élevé dans le village par son grand-père. La profession de son grand-père, vue sous un angle moderne, peut certainement être qualifiée de fraudeur. Les années passées avec lui étaient bizarres, mais il ne pouvait pas voir quelles étaient les véritables compétences de son grand-père. À cette époque, le passe-temps favori de son grand-père était de raconter des histoires de fantômes à Feiran. Les histoires étaient incroyablement réalistes et le jeune Feiran était plein de curiosité. Même s’il avait extrêmement peur des fantômes, il se forçait toujours à écouter ces histoires. En grandissant, il a eu encore plus peur des fantômes et jusqu’à présent, il n’a toujours pas changé.