Don't You Like Me - S'assoir avec fracas !
Après être allé à la cantine et avoir rapidement mangé sa nourriture, Feiran retourna en classe. Il voulait se concentrer sur la fin de ses devoirs afin de pouvoir se détendre lorsqu’il retournerait au dortoir le soir.
Après les heures d’études, les étudiants avaient une longue pause pour dîner. Après la pause, place aux heures d’études du soir jusqu’à 20h.
De retour à sa place, Feiran ouvrit son cahier de mathématiques. Juste après avoir répondu à deux questions, il vit Kaifeng entrer dans la classe, portant une pile de papiers. On dirait qu’un professeur l’a surpris dans le couloir et lui a demandé de remettre les devoirs.
Kaifeng distribua les devoirs un par un sans aucune expression sur son beau visage. Feiran regarda autour de lui et vit qu’il s’agissait d’une dissertation que le professeur de littérature lui avait assignée il y a quelques jours. Feiran se pinça les lèvres, gardant nerveusement un œil attentif sur Kaifeng, qui n’était qu’à 1 mètre de lui. Kaifeng tomba sur le prochain papier entre ses mains. La main qui tenait le coin du papier s’arrêta, ses yeux fixant le papier pendant au moins trois secondes. Puis, un côté de ses lèvres se releva légèrement– le sourire avait l’air un peu moqueur d’une manière ou d’une autre.
Le cœur de Feiran battu à plusieurs reprises. Kaifeng retint son sourire, plaçant sérieusement la dissertation devant Feiran. Ensuite, il tourna la tête et donna les devoirs restants aux autres étudiants.
« …… »
Lin Feiran regarda la marque rouge brûlante « 15 » devant lui, ainsi que le commentaire du professeur de littérature : « Hors sujet »
Ces trois mots audacieux étaient écrits au dos du papier et pénétraient à travers les pages. Ses deux oreilles devinrent rouges. Les essais littéraires étaient le point sensible de Feiran, mais il était plutôt bon dans d’autres matières. Les parties qui devaient être mémorisées mécaniquement en littérature, il s’en souvenait parfaitement. Feiran pouvait comprendre les parties qui nécessitaient un travail acharné, mais depuis qu’il était petit jusqu’à présent, il était toujours mauvais en matière d’écriture d’essais, et son écriture avait toujours l’air atroce. Remplir huit cents petits carrés, c’était comme retirer une couche de sa peau. Chaque fois qu’il écrivait, il utilisait toujours minutieusement de nombreux signes de ponctuation pour augmenter son nombre de caractères. Ce semestre, il était déjà en deuxième année du lycée, mais on pourrait dire que ses dissertations étaient encore au niveau de l’école primaire.
Pourquoi Gu Kaifeng devait-il voir ça !
En regardant la dissertation pendant au moins trois secondes, qui croirait que Kaifeng ne l’avait pas fait exprès ! A ce moment, le principal coupable, Kaifeng, se tenait actuellement devant le tableau blanc situé à droite de la porte de la classe. Avec un visage inexpressif, il utilisa l’épingle magnétique pour coller une dissertation sur le tableau. Kaifeng écrivait magnifiquement la calligraphie et son talent littéraire était également exceptionnel. Ainsi, ses essais étaient souvent affichés par l’enseignant sur le tableau comme modèles d’essais ; c’était clairement quelque chose que le professeur de littérature lui avait demandé de faire.
Feiran regarda amèrement Kaifeng de la tête au pied, ensuite froissa et mis en boule son essai que kaifeng avait regardé pendant 3 secondes et le balança à l’intérieur de son casier. Ensuite, il se leva et marcha droit vers la sortie. Quand il passa près du tableau blanc, il prétendit être négligent et utilisa son épaule pour se cogner contre Kaifeng.
Kaifeng le regarda sans rien dire. Feiran en profita et dit d’une petite voix : « Tu bloques la porte ». Kaifeng haussa les sourcils ; non seulement il ne s’est pas fâché, mais au contraire, il a affiché un sourire moqueur. Pour la première fois en trois jours, il a parlé à Feiran. Énonçant clairement, il récita : « Aujourd’hui, le temps était clair ; il n’y avait pas un nuage dans le ciel, des nuages blancs et pelucheux… »
Le visage de Feiran devint vert : « ……Toi !
Ce connard !
Kaifeng s’arrêta. Avec ses doigts, il frappa paresseusement son essai affiché sur le tableau blanc avant de mettre ses mains dans ses poches et de retourner à sa place au dernier rang.
Feiran détestait ça ; il voulait simplement se précipiter à travers la pièce et le mordre à mort.
Pour montrer qu’il ne cherchait pas délibérément des ennuis, Feiran franchit la porte, se rendu aux toilettes pour hommes et retourna en classe. Il était assis à l’avant-dernière rangée, séparé en diagonale uniquement par une allée avec Kaifeng. Alors qu’il retournait à son siège, Kaifeng, qui était assis au dernier rang, leva légèrement le menton, croisa les mains et regarda Feiran avec un visage sans expression. Une longue jambe tendue, comme pour vouloir l’étirer avec arrogance, du dernier rang jusqu’à l’avant-dernier rang, tout droit dans l’allée. Sur ce pied, il portait des sneakers Nike en édition limitée, celle que Feiran convoitait depuis longtemps, mais qu’il ne parvenait jamais à obtenir.
Les chaussures précieuses en édition limitée sont ainsi : même si vous avez de l’argent, vous ne pouvez pas toujours les acheter. Si vous n’avez pas d’argent, vous ne pourrez certainement pas les acheter.
Feiran regarda Kaifeng avec colère. Kaifeng haussa innocemment les sourcils, puis suivant le regard de Feiran, il baissa les yeux. Son regard tomba sur les chaussures à ses pieds.
Feiran : « …… »
Kaifeng balança délibérément ses pieds, provoquant avec succès Feiran. Il regarda joyeusement la silhouette pleine de ressentiment de Feiran se retirer. Feiran s’assis de manière imposante et cassa la chaise avec un grand bruit !
A ce moment-là, la cloche du début de la séance nocturne d’étude sonna. Kaifeng ri, étala la copie d’examen, baissa les yeux et commença à travailler.
Feiran continua sur le livre de pratique de mathématiques sur lequel il travaillait auparavant. Son visage semblait déjà calme, mais intérieurement il était très troublé.
Les lycéens doivent généralement porter l’uniforme scolaire à l’école. Les seules choses qui peuvent les rendre différents sont les chaussures et les montres. Feiran ne pouvait pas se permettre des montres chères, son passe-temps était donc d’économiser son argent de poche pour collectionner de jolies baskets. Lors de son transfert à l’internat, Feiran avait une valise spéciale pour ses baskets. À l’intérieur, il y avait six paires de chaussures modèles coûteuses et superbes.
Le premier jour de sa nouvelle vie scolaire, Feiran portait sa paire préférée : Nike GALAXY Big Bang
Plein de confiance, il se prépara à accueillir le regard admiratif de son nouveau colocataire. Il répéta mentalement la phrase qu’il avait déjà préparée : « J’ai acheté les chaussures sur eBay ». Tout comme par le passé, lorsque l’autre partie lui demandait le prix, il répondait calmement et avec un peu de prétention : « Pas cher, juste un peu plus de neuf mille (yuans), mais pas jusqu’à dix mille (yuans) ».
C’est vrai, il est exactement comme ça : un garçon incroyablement vaniteux !
Également très capable d’agir !
Feiran portait bien les baskets. Kaifeng revenait tout juste de la salle d’eau lorsque son regard se tourna vers les baskets de Feiran.
Le vaniteux camarade de classe Lin a excité toutes les cellules de son corps, se préparant à commencer l’acte !
Cependant, l’expression de Kaifeng n’a pas faibli du tout. Il n’a regardé que moins d’une seconde avant de bouger les yeux, comme s’il s’agissait d’une paire de baskets ordinaires d’une valeur de cent yuans que l’on peut voir dans la rue.
Feiran : « …… »
Ce frère – il ne se pourrait pas qu’il n’ait pas reconnu le Galaxy Big Bang dès le début, ba ?
Kaifeng mis le bassin d’eau sur l’étagère. Il ouvrit silencieusement le grand meuble à chaussures à trois étagères posées dans le coin de la pièce ; ce meuble à chaussures contenait au moins vingt paires de baskets. En une fraction de seconde, Feiran pu voir des paires de baskets en édition limitée que même lui n’avait pas – elles étaient ridiculement chères ! Parmi eux se trouvait la paire qu’il portait actuellement, la Galaxy Big Bang.
Feiran n’avait pas non plus regardé attentivement lorsqu’il est arrivé au dortoir hier soir. Comment pouvait-il savoir que son colocataire se construirait étonnamment une armoire à chaussures spéciale ? Même s’il n’avait rien fait, il ne pouvait s’empêcher de ressentir la douleur d’un méchant qui venait de se faire gifler par le personnage principal.
Kaifeng resta un moment devant l’armoire à chaussures et sortit une paire de chaussures, différente de celle que portait Feiran.
Pendant tout ce temps, Kaifeng ne semblait pas afficher sa collection de manière flagrante. Il a simplement ouvert le placard, ramassé les baskets et les a mises. C’est tout. De plus, il a également soigneusement évité de choisir les mêmes baskets que Feiran. Mais le fait qu’il possédait plus de vingt paires de baskets de basket en édition limitée suffisait à poignarder le petit cœur de Feiran. En gros, il n’avait même pas besoin de montrer quoi que ce soit.
Alors que Kaifeng ne faisait pas attention, Feiran mis avec découragement les cinq paires de chaussures restantes sous le lit. Ses joues étaient rouges alors qu’il se retirait de sous le lit, c’était extrêmement embarrassant.
Par la suite, Feiran commença progressivement à entendre parler des diverses réalisations de Kaifeng de la part de ses camarades de classe. Pour l’essentiel, il s’agissait de savoir à quel point il était exceptionnel et à quel point il était un dieu masculin. En entendant cela, il se sentit lésé. Dans sa dernière école, ses camarades de classe parlaient de Feiran pendant les récréations, mais maintenant, lui et ses camarades de classe bavardaient plutôt sur quelqu’un d’autre. L’écart entre les deux était trop grand et le fait que son halo de protagoniste ait été arraché, fermentait dans son cœur. C’est vite devenu incontrôlable.
“Ai…” gémit Feiran en fermant le livre de pratique de mathématiques qu’il avait terminé en douceur. Il sortit un autre livre, « Sélections exceptionnelles d’essais d’élèves du secondaire », se forçant à regarder.
Il ne peut pas toujours perdre aussi honteusement, ah !
À huit heures, les cours d’étude du soir se termine et les étudiants doivent retourner dans leur dortoir.
Les camarades de classe qui vivent dans la même pièce entretiennent généralement de très bonnes relations. Ces personnes parlaient et riaient en se dirigeant vers leur dortoir. Seuls Feiran et Kaifeng étaient comme ça : l’un marchait du côté gauche de la rue et l’autre marchait du côté droit de la rue, comme s’il y avait une rivière les séparant. Feiran marcha également sur le trottoir, comme s’il voulait paraître plus grand.
La vitesse des deux personnes était à l’origine similaire, mais à mesure qu’ils marchaient, Kaifeng semblait accélérer son rythme. Feiran sentait qu’il perdait un peu. En conséquence, avec sa personnalité à ne jamais perdre, Feiran marchait également plus vite. En quelques secondes, il dépassa Kaifeng. Kaifeng pencha la tête, comme s’il trouvait cela amusant. Il marcha également plus vite, dépassant à nouveau Feiran. Feiran marchait avec ressentiment encore plus vite……
Du coup, c’est devenu une course !
Cependant, Kaifeng avait de longues jambes, donc sa foulée était naturellement supérieure. Feiran découvrit rapidement qu’il ne pouvait pas le poursuivre. Son visage devenant brûlant, il courut vers le dortoir.
Kaifeng regarda la silhouette ressemblant à un lapin de Feiran alors qu’il s’enfuyait rapidement plus loin. Il dit de manière amusante à voix basse : « Putain, il est fou ? »
Le voisin de classe de Kaifeng, Wang Zhuo, passait par là par hasard et demanda : « Qu’est-ce qu’il y a ? »
La relation entre Kaifeng et Wang Zhuo était plutôt bonne. Il déclara : « Je viens de découvrir que mon colocataire est un petit idiot. »
Zhuo dit : « Pourquoi as-tu dit « petit » ?
Kaifeng se tourna vers le Zhuo de 1m80 et dit : « Son corps est petit, pourquoi ? »
Zhuo taquina : “Ça ressemble à un surnom.”
Kaifeng ricana : « Un surnom ? Alors c’est bon si je t’appelle comme ça ?
Zhuo grimaça : « Pas possible. »
En retournant au dortoir, Feiran s’est finalement rendu compte que son action de plus tôt était vraiment stupide.
Lorsque Kaifeng revint deux minutes plus tard, parce qu’il se sentait gêné, le visage de Feiran était plusieurs degrés plus inexpressifs que d’habitude.
Essayons d’utiliser un visage impassible pour dissimuler cet embarras !
Kaifeng n’a pas été affecté par l’attitude du petit idiot. Il s’appuya sur l’armoire et regarda Feiran, demandant avec humour : « C’est quoi ce visage sérieux ? Ne viens-tu pas de gagner ?
Feiran : “……”
NB : 1000 yuans = 126 euros. Soit des sneakers (baskets) a environ 1100 euros ^^
NB² : Pour clarifier le 15 de Feiran, la note est sur 100 ! Habituellement les notes sont soit alphabétiques (de A à F) soit sur 100.